L’Art de la Guerre de Sun Tzu ou comment devenir un leader en 16 leçons

L’Art de la Guerre de Sun Tzu ou comment devenir un leader en 16 leçons

«L’Art de la Guerre de Sun Tzu » est une livre incontournable. Je vous partageais précédemment les 10 leçons que j’aurais retenu. Vous les trouverez en cliquant ICI.  Cette fois-ci je vais vous parler des différentes citations qui sont des leçons de leadership. En effet, pour aller à la guerre, il faut une armée. Et pour diriger une armée, il faut un homme : le Général. Ce Général est un leader et il doit avoir des qualités de leadership. Découvrons ensemble quelques qualités présentées par Sun Tzu.

Les 16 leçons de leadership que je retiens de l’art de la guerre

Nous allons faire le point sur 16 leçons de leadership énoncées dans L’Art de la Guerre de Sun Tzu. Bien sûre, il y en a peut-être plus de 16 leçons mais ce sont celles que j’ai trouver les plus pertinentes. Il s’agit :

1. Le général représente la sagesse, la sincérité, le courage et la rigueur. 

Un bon Général doit avoir ces qualités pour atteindre la victoire stratégique. L’autre condition nécessaire est l’appui sur le potentiel de la situation. Il doit avoir en réalité les 4 qualités que sont la sagesse, la sincérité, le courage et la rigueur. Elles permettent le bon déroulement du potentiel de situation qui n’est autre que la stratégie mise en place pour atteindre la victoire.

2. Quand vous êtes capable, feignez l’incapacité. Quand vous agissez, feignez l’inactivité. Quand vous êtes proche, feignez l’éloignement. Quand vous êtes loin, feignez la proximité. 

Envers un ennemi, il faut savoir se rendre indiscernable dans ses hauts projets, invisible dans ses actions, et capable de leurrer. Un bon leader doit toujours être maître de sa stratégie et de sa communication en vue d’atteindre ses objectifs.

3. Pour le bon stratège, l’essentiel est dans la victoire, non pas dans les opérations prolongées. 

La victoire s’obtient surtout grâce à une stratégie globale et une vision large. Il est donc essentiel de noter qu’il faut apprendre à éviter à agir sans discernement par amour du conflit, ou en espérant tirer profit du conflit. A terme, vous vous éloignez de votre intérêt.

4. Remporter cent victoires après cent batailles n’est pas le plus habile. Le plus habile consiste à vaincre sans combat. 

Celui qui est un bon stratège est un conquérant qui ne détruit pas. Il laisse l’adversaire intact en le transformant légèrement. Ce qui est très difficile lorsque vous avez face à vous des personnes qui veulent vous faire sortir de vos limites.

5. Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril. Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, pour chaque victoire, connaîtra une défaite. Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles.

La connaissance de l’environnement, des individus, internes et externes à sa structure, ainsi que de soi-même fera de vous un bon leader. Cette connaissance et son utilisation mènent à une victoire quasi assurée.

6. Jadis, les guerriers habiles commençaient par se rendre invincibles, puis attendaient le moment où l’ennemi serait vulnérable. L’invincibilité réside en soi-même. La vulnérabilité réside en l’ennemi.

Ici, l’on parle de la patience du leader. En effet, l’habilité du leader résiste dans sa capacité à se rendre invincible et à attendre que ses obstacles soient vulnérables. Ici, il doit analyser avec patience, pertinence et habilité, le bon moment pour agir. Tout est question de timing.

7. Une armée victorieuse l’est avant même de livrer bataille. Une armée vaincue se lance d’abord dans la bataille et ensuite recherche la victoire.

C’est la capacité du leader à éclairer son équipe par une stratégie bien préparée et bien évaluer que l’on valorise ici. L’idée est que l’on passe à l’action lorsque l’on est sûre de réaliser son action car les appuis sont solides et le plan construit, sinon, on attend ou on incline sa stratégie à son avantage.

8. Celui qui pousse l’ennemi à se déplacer, en lui faisant miroiter une opportunité s’assure la supériorité. Ainsi, le bon stratège contraint l’ennemi et ne se laisse pas contraindre par lui.

Dans cette situation, le leader doit montrer sa capacité à convaincre sa cible d’agir de son plein gré pour satisfaire son intérêt à lui. Ainsi, il conduit sa cible à épouser sa position sans la forcer car il s’agit de sa propre décision, et ceci en préservant son intégrité.

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9. Pour parcourir mille lis en toute quiétude, traversez des régions inhabitées.

Le bon leader est celui qui maîtrise les zones d’incertitudes. En effet, la maîtrise de domaines (comme d’une informations, d’un domaines de compétences, d’un portefeuille de clients, d’un secteur de marché) non contrôlés ou non maîtrisés par vos opposants vous assure une plus grande liberté d’action dans ces dits domaines qui constituent une zone d’incertitude pour vos opposants.

10. Le bon stratège est si subtil qu’il n’a plus de forme visible. Le bon stratège est si discret qu’il en est inaudible. Ainsi il se rend maître du destin de l’ennemi. 

Un leader est un fin stratège. En effet, il doit passer maitre dans sa capacité de se rendre insaisissable tout en captant et récoltant le plus d’informations. Sa capacité d’actions lui permet ensuite de libérer des informations tantôt exploitables, tantôt inexploitables tout en préservant sa crédibilité.

11. Pour avancer irrésistiblement, attaquez les points faibles de l’ennemi. Pour battre en retraite sans être rattrapé, soyez plus rapide que votre ennemi.  Ainsi, le bon stratège manipule l’ennemi tout en cachant ses propres intentions. 

On revient ici sur la stratégie qui stipule qu’il est préférable d’attaquer les points non gardés ou de moindre résistance de votre opposant. De même, lors d’une retraite (qui doit toujours être stratégique), on vous invite à vous mettre hors de portée de votre opposant. L’idée est de vous positionner dans des lieux ou des domaines qu’il ne contrôle pas ou qu’il ne connaît pas

12. Ne répétez pas les mêmes tactiques victorieuses, mais adaptez-vous aux circonstances chaque fois particulières.

Cette stratégie est naturelle et logique. En effet, vous devez toujours adapter vos stratégies et vos tactiques grâce à la connaissance des circonstances d’une situation. Si vous avez l’habitude d’avoir un processus identique et une stratégie similaire, vous facilitez la tâche de votre ennemie pour vous fragiliser.

13. Celui qui est capable de remporter la victoire en s’adaptant à la situation de l’ennemi est qualifié de génie. 

Pour atteindre la victoire, le bon leader doit tirer partie de la situation et des circonstances avantageuses et désavantageuses de son ennemi. C’est sa capacité d’adaptation qui sera jugée.

14. Le général court cinq dangers: Téméraire, il risque d’être tué. Lâche, il risque d’être capturé. Coléreux, il risque de se laisser emporter. Chatouilleux sur l’honneur, il risque d’être humilié. Compatissant, il risque d’être tourmenté.

On nous dépeint les qualités et défauts du stratège en vue de nous montrer qu’ils causeront sa perte si ce dernier les développe à l’extrême. Il doit donc faire attention à ne pas toujours appliquer les mêmes règles sans penser aux circonstances des événements, car à chaque situation, son attitude et sa stratégie.

15. Ainsi, une règle essentielle de la stratégie consiste à: Se préparer à déjouer une attaque, au lieu d’espérer qu’elle ne se produise pas.

Se préparer à tout, même au pire, est la résolution du bon leader. Il doit en effet pour pouvoir réagir si besoin est. Une bonne préparation mentale est nécessaire pour agir afin de réduire l’impact de l’échec. Ainsi, le bon leader doit être dans l’action et non dans l’espoir.

16. Si le général est généreux, mais incapable de diriger, bienveillant, mais incapable de rétablir l’ordre, ses soldats, tels des enfants gâtés, seront inutiles. 

Pour être un bon leader, il faut être à la fois souple et rigoureux, quand il le faut. Gentillesse ou compassion ne suffisent pas, et doivent être associées à une discipline de son esprit, de ses émotions, et de ses actions. Cette discipline doit se transmettre à tous ceux qui approchent le leader. C’est ce que j’appellerai faire du management en « Bon Père de famille » soit inspirer le respect, l’autorité et la rigueur tout en étant souple, conciliant et reconnaissant.

En conclusion

Etre leader n’est pas une tâche aisée mais être leader c’est avant tout être un bon stratège. Pour être bon stratège, il faut connaitre les hommes. J’espère donc que ces quelques leçons vous permettront d’essayer, comme moi, d’avoir des attitudes de leader. Nous sommes confrontés à un série de situations dans la vie professionnelle et dans la vie quotidienne.

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