Liberté et vie professionnelle : ce que j’ai appris de l’entrepreneuriat

Liberté et vie professionnelle : ce que j’ai appris de l’entrepreneuriat

La question de la liberté en milieu professionnel est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Je me rappelle que lorsque je me lançais dans l’entrepreneuriat en 2019, la première chose qui m’animait était le fait de me sentir libre, sans contrainte. Au fil du temps, j’ai compris que la liberté, ce n’est pas ne pas avoir de contraintes. La liberté, c’est de pouvoir se fixer les contraintes que l’on souhaite.

La liberté et la vie professionnelle : on en parle ?

Pourquoi ce sentiment de contrainte ?

Dans le milieu professionnel, on a très souvent le sentiment de se sentir prisonnier. On ne contrôle ni ses horaires, ni ses périodes de vacances, ni son planning. Ce manque de liberté s’avère souvent très frustrant et peut même avoir un impact sur votre motivation. On se demande alors comment faire pour gagner plus de liberté dans sa vie et avoir moins l’impression de la subir. C’est le style de management le plus répandu qui est la vraie raison de ce sentiment de contrainte. Le management par le contrôle. Ce management met en place de nombreux outils de suivi, de contrôle qui, en réalité, ont pour but de mettre en place des processus et procédures transparentes. De telles procédures, une fois mises en place, doivent laisser place à la confiance. C’est vrai que la confiance n’exclue pas le contrôle. Cependant, pour la plupart des managers le temps passé en entreprise est proportionnel aux résultats fournis par les collaborateurs. Ce qui n’est pas tout à fait le cas. Par ailleurs, de nombreux collaborateurs ne savent pas dire non aux contraintes de toutes sortes. Ils se forcent donc à faire les choses comme le veut la culture de l’entreprise. Puis, à force d’avoir peur de faire des erreurs, ils perdent en créativité autant qu’en réactivité. Une double peine pour la structure.

Un article à lire pour apprendre à se libérer des contraintes : Savoir dire non sans offenser de William Ury

Les bonnes pratiques

Pour éviter de tomber dans cet écueil et pour gagner en liberté dans sa vie professionnelle, il faut remettre quelques croyances en cause. Je l’ai appris à mes dépends dans mon aventure entrepreneuriale. Etre consultant signifiait d’allouer une partie de mon temps à un projet sur une période déterminée. Au début, j’acceptais tous les types de clients. J’ai découvert que certains me prenaient beaucoup de temps et me rapportaient peu. Tandis que d’autres étaient très clairs dans leurs besoins et me payaient à la hauteur du travail fourni. Choisir mes clients pour choisir mes contraintes est donc devenu une évidence. J’ai aussi opté pour une augmentation de mes tarifs afin de mieux les trier quitte à diminuer mes tarifs lors d’une négociation. Cela m’a permis d’identifier les clients qui étaient vraiment intéressés par mon expertise et la valeur ajoutée que j’apporterais. Enfin, j’ai appris à déléguer et à faire confiance. On ne peut pas tout faire tout seul, s’appuyer sur les autres est important pour avoir plus de liberté. J’ai donc par conséquent appris à me concentrer sur le résultat attendu.

Vous comprenez ainsi que la liberté réside dans le pouvoir de se fixer les contraintes que l’on souhaite. Il faut choisir ses batailles et apprendre à jouer collectif pour se sentir plus libre dans l’exercice de sa profession. A vous de jouer !

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