Spécialisation vs Polyvalence : Que choisir ?

Spécialisation vs Polyvalence : Que choisir ?

Spécialisation ou Polyvalence, le match des Titans… Non mais plus sérieusement, il est vraiment important de trouver l’équilibre qui nous convient. En effet, pour pouvoir évoluer professionnellement et personnellement, on nous mettra souvent face à ces deux notions.

Définition des notions de  » spécialisation » et de  » polyvalence »

Des notions à définir

La spécialisation est la capacité de pouvoir effectuer qu’une seule fonction à partir d’une seule entité. Ainsi, l’on peut l’effectuer de façon très précise.

La polyvalence est la capacité à exécuter plusieurs fonctions à partir d’une seule entité.

Pour illustrer simplement, je vais prendre le cas de la médecine. Le médecin généraliste a donc la faculté de soigner diverses maladies plus ou moins grave. Cependant, il n’est pas capable de réaliser une transplantation cardiaque, par exemple.  Il est donc polyvalent car il peut traiter une bronchite ou une angine. Il est cependant beaucoup moins spécialisé qu’un chirurgien cardiaque. Ce dernier pourra donner des soins plus spécifiques mais ne pourra pas soigner les maladies pulmonaires.

En d’autres termes

Ce que l’on peut dire c’est que la polyvalence et la spécialisation sont deux facultés complémentaires. Elles ont cependant besoin de l’une et de l’autre pour fonctionner. En effet, la polyvalence occupe un ensemble plus vaste de fonctions que l’on pourrait qualifier de premier niveau. La spécialisation, quant à elle, occupe un domaine unique de fonctions mais à un plus haut niveau. Ce qui signifie que la polyvalence ne peut pas être remplacée par une ou des spécialisations. Elle restera toujours le problème des fonctions de premiers niveaux qui ne sauraient être prises en charge par les spécialistes.

Des compromis nécessaires à faire…

Un processus GLOBAL allant de la polyvalence à la spécialisation

Ainsi, durant notre parcours personnel, nous devons faire un compromis nécessaire entre la polyvalence et la spécialisation. Par exemple, on commence nos études avec un degré élevé de polyvalence, on fait des stages, on découvre le terrain. Petit à petit on se spécialise en fonction de nos goûts, affinités, atouts et intérêts. Il y a des personnes qui sont plus littéraires et d’autres scientifiques. Il y a des personnes qui se spécialisent plus tôt (BTS, DUT…) que d’autres, plus tard (licence, master, doctorat…). Chacun va à son rythme.

L’objectif est de penser à continuellement se remettre en question au niveau professionnel pour acquérir de nouvelles compétences. Cela vous permettra de rester compétitif car le monde du travail évolue très vite. L’idée est de rester au fait des évolutions pour ne pas se retrouver dépassé par le système.

Quant est-il des profils jugés atypiques

A mon niveau, j’ai un parcours qualifié d’atypique. En effet, j’ai toujours cherché à trouver un emploi où j’avais la possibilité d’acquérir de nouvelles compétences. Je suis dans la recherche de sens. Et cette recherche de sens à toujours conduit mes choix scolaires et professionnels. La fonction d’Executive Assistant que j’exerce actuellement nécessite un haut degré de polyvalence. Je dois avoir une compréhension à 360° des problématiques et du fonctionnement de mon responsable, de l’activité et de la structure. Une polyvalence qui me permet de pouvoir agir de façon efficace en tout temps. Il faut aussi être spécialisé sur certains domaines spécifiques qui me permettront d’anticiper la réalisation de certaines activités. Ainsi je peux être force de propositions dans les prises de décision.

Il y a-t-il vraiment un choix à faire

Le choix entre polyvalence et spécialisation est personnel

Ce que je veux dire, c’est que le plus important ce n’est pas d’être que polyvalent ou que spécialisé. Il faut avoir les deux. La personne qui se vante d’être spécialiste ou experte dans tel ou tel domaine n’évolue pas seule dans une entité. Elle aura tôt ou tard besoin de vos services et compétences pour réaliser des tâches. Celles qu’elle ne sait plus faire ou qu’elle ne maîtrise pas. Après, il y a des personnes qui font le choix d’être spécialisée pour maintenir une zone d’incertitude dans une entreprise. Cela est une stratégie qui peut comporter des risques. En effet, il faut vraiment avoir une bonne connaissance des choix stratégiques de l’entreprise et être chanceux pour que l’environnement économique évolue également dans la même direction.  D’autres personnes choisiront la polyvalence, les profils « je touche à tout », « je m’adapte en toute circonstance ». Ils sont intéressants lorsque l’on est débutant mais peuvent devenir un piège dans l’évolution de carrière. Il faut donc être prudent et prendre garde à évoluer dans des métiers spécifiques. Autrement, il faut faire le choix de se cantonner à ses tâches basiques liées au métier. Exemple du télétravail, certaines personnes ne cherchent pas à se spécialiser dans un secteur d’activités particulier.

Ma petite expérience

Personnellement, j’ai opté pour un profil polyvalent. J’ai fais le choix de m’arrêter au Master 1. J’ai cherché un emploi et j’ai décidé de travailler. Mon objectif était d’engranger de l’expérience professionnelle afin de me laisser le choix si je souhaite, un jour, réorienter mon profil ou de me spécialiser. Ainsi je pourrais faire une formation en Master 2 adéquat. En faisant ce choix, je me donne l’opportunité de donner un autre virage à mon projet professionnel au moment où je le souhaiterais. Un choix que beaucoup de personnes ont décriés mais je suis restée sur ma ligne. Et je ne regrette rien car il n’y a pas de chemin parfait, toutes les routes mènent à Rome.

Maintenant que vous savez tout, à vous de faire vos choix. Prenez le temps de bien réfléchir à ce que vous recherchez. Vous réaliserez que parfois le choix s’est fait sans que vous vous en soyez rendu compte.

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