Je vais vous parler de mon amour et de ma passion pour l’Asie. Je me demande encore quand ça a commencé. Sûrement avec le mythe que je me faisais du Dragon. En effet, mon signe astrologique chinois est le signe du dragon. J’en dessinais beaucoup pendant l’adolescence et je m’essayais seule à la calligraphie. Mais je crois que j’ai pris la plus belle décision de ma vie lorsque j’étais en classe préparatoire PCSI. Je vous raconte.
L’Asie dans mon cœur
Des sorties au restaurant à l’école de commerce
Comme je disais en introduction, j’ai toujours eu un penchant pour cette culture sans le savoir. Je ne sais pas si c’est le fait que l’on mangeait souvent enfant dans une restaurant vietnamien. Il s’appelle « Nuits de Saigon » et est installé depuis toujours sur la rue des jardins à Abidjan. J’aimais beaucoup cet endroit et il revêt un caractère émotionnel fort pour moi. J’y ai de nombreux souvenirs familiaux associés.
J’ai par ailleurs fais beaucoup de dessins. J’aimais dessiner les dragons et je m’essayais à la calligraphie chinoise sans nécessairement rien comprendre. Je me rappelle aussi de ces cours d’Arts Plastiques avec Annick Assemian. Nous avions notamment fait des dessins à l’encre de Chine. C’était juste magnifique.
Mais je crois que j’ai pris la plus belle décision de ma petite vie lorsque j’étais en classe prépa. En effet, j’avais décidé après une année de prépa de changer d’orientation. Je voulais faire une école de commerce mais pas n’importe laquelle. Une où j’apprendrais le Mandarin et où j’aurais la possibilité d’aller en Chine.
Pourquoi la Chine?
Une géopolitique qui dérangeait
Et bien par ce que nous étions en juillet 2007. La Chine faisait couler beaucoup d’encre dans la presse. La première raison pour sa politique du textile jugée déloyale vis à vis des industries françaises et italiennes. Une loi antitrust de l’OMC était en cours d’édition. La seconde raison concernait le conflit du Darfour. En effet, on en parlait beaucoup dans les médias car la Chine soutenait le régime de Khartoum. Un fait qui m’a vraiment choqué car j’ai toujours entendu parler de ce conflit depuis mon enfance. Mais subitement comme la Chine s’impliquait, on en parlait…
apprendre pour comprendre
Comprendre que la Chine deviendrait une grande puissance et qu’il était important, pour moi, d’apprendre le mandarin a été un déclic. En effet, il était nécessaire pour moi de mieux comprendre le peuple chinois. C’est comme ça que j’ai choisi mon école de commerce. J’ai d’ailleurs mis toutes les chances de mon côté pour réaliser mon semestre académique en Chine. Et j’ai fréquenté l’Université Shanghai Shi Fan Da Xué durant 7 mois. Tous mes cours étaient dispensés par des professeurs Chinois. J’ai donc découvert la Chine dans le prisme de la pensée chinoise.
De plus, j’étais en colocation avec une Chinoise car il fallait tout de même que je vive pleinement cette expérience. Et je peux vous assurer que ce semestre à vraiment changé ma vision du peuple Chinois, loin de tous les clichés et stéréotypes des médias.
De la littérature, des films, des voyages et des découvertes
Des ouvrages littéraires et géopolitiques au mémoire de fin d’études
Entre temps, j’ai développé ma connaissance de l’Asie en lisant de nombreux ouvrages. Ceux qui m’ont marqué sont « Mémoires de Geisha » de Arthur Golden. Il m’a déclenché mon coup de cœur pour le Japon. Ce livre est tellement riche et apporte tellement de détails sur l’environnement des Geisha. Je garde aussi un beau souvenir de « Voyage aux pays du coton » de Erik Orsena, « Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera » de Alain Peyrefitte; ou encore « Stupeur et tremblements » de Amélie Nothomb. Ces ouvrages sont ceux, qui je crois, m’ont beaucoup marqué dans ma recherche de la compréhension de la culture asiatique.
Lors de mon séjour en Chine, j’ai vraiment été comblée. J’ai découvert une culture riche et de belles personnes. J’ai découvert l’existence de Jack Ma, que je considère comme un mentor dans son évolution de carrière. A mon retour, j’ai voulu travailler avec la Chine et j’ai pu réaliser un stage en ce sens. Par la suite, j’ai décidé d’étudier la relation Chine Occident à travers mon mémoire de fin d’études sur la problématique suivante : « La Chine, une chance pour l’Occident? ». C’est ainsi que j’ai rencontré Otto Kolbl, auteur de l’ouvrage « La Chine vue d’Occident: au delà de la contrefaçon? ». Otto est aujourd’hui un ami. Nous échangeons de temps en temps sur la Chine et notamment la Chinafrique.
De la découverte des codes de travail à travers des films et des ouvrages
Je me suis aussi amusée à regarder de nombreux films notamment « Deng Xiao Ping, l’enfance d’un chef » de Ding Yinnan. Ce film m’a beaucoup éclairé sur le parcours de cette personnalité chinoise que j’ai eu la chance d’étudier lors de mon semestre. Mais il m’a aussi permis de comprendre le système de gouvernance chinois régis par des plans de développement. J’ai aussi beaucoup aimé un film « Le Coach » de Olivier Doran dont un passage nous montre clairement l’art de la négociation avec les Chinois. Les codes en partie décryptés.
Il y a un autre livre que je vous conseillerais. Il s’agit de « Ils sont fous ces coréens » de Eric Surdej qui a passé près de 10 ans chez LG, l’un des leaders mondiaux de l’électronique de loisirs. Il est le premier non-Coréen à être nommé patron d’une filiale majeure à l’étranger, en l’occurrence en France. Il raconte dans cet ouvrage ce qu’il faut faire et subir pour survivre, sinon réussir, dans une « boîte » coréenne. Un excellent livre de coaching pour comprendre les méthodes de pensées coréennes.
L’art de vivre, un autre pan de la culture asiatique
Récemment, j’ai dévoré les livres de Dominique Loreau, sur l’art de vivre en harmonie, dictés par son expérience de vie au Japon. Je me suis initiée au Feng Shui en lisant « L’art de vivre Feng Shui » de Karen Kingston. J’ai aussi pris plaisir à apprendre à ranger selon la Méthode KonMari de Marie Kondo. Enfin j’ai introduit des petits plaisirs quotidiens après avoir lu « L’art de vivre à la japonaise » de Erin Niimi Longhurst…. Bref…. la liste est encore très longue.
Toutes ces expériences m’ont donné un goût pour les cultures asiatiques. J’adore préparer les plats asiatiques particulièrement ceux de la Chine, du Japon, de la Corée et du Vietnam. J’ai vraiment plus d’une recette dans mon sac. Je me suis mise au Yoga, à l’Ikebana ou encore à mettre en place des actions « zéro déchets » pour apprendre à avoir plus avec moins. C’est vraiment une belle découverte.
Des voyages
J’ai complété mes découvertes par des voyages. J’ai pu aller à Séoul en Corée pour une mission. Pendant 10 jours, j’ai arpenté les rues de la capitale. J’ai mangé dans les « food trucks », visité des temples, découvert de belles librairies et découvert le bullet journal. Ce dernier outil ne me quitte plus depuis 2016, période à laquelle j’ai décidé de me lancer. Récemment, une mission m’a envoyé au Pays du Dragon, un pays que j’ai toujours voulu visiter. J’y ai découvert une autre partie de l’Asie. Et j’ai vraiment adoré ce voyage. Je pense que je retournerai à Ho Chi Minh et à Hanoï pour mieux profiter des temples et des sites touristiques, culturels et naturels.
Pourquoi je vous recommande d’expérimenter l’Asie
L’Asie est un vaste continent. Chaque peuple a sa richesse et sa particularité. On retrouve parfois des similitudes mais ce que j’apprécie avant tout c’est la découverte culturelle. L’Asie dont je parle englobe la Chine, le Vietnam, le Laos, la Corée, le Cambodge, la Thaïlande, Singapour, Philippines et la Malaisie. On ajouterait plus largement l’Inde, Les Maldives, le Sri Lanka, l’Indonésie… mais pour avoir visité les Maldives, je trouve qu’il s’agit de deux mondes dans un même continent. Je ne sais pas si j’ai bien réussi à me faire comprendre mais voici l’essentiel.
En conséquence, je vous recommande de découvrir cette Asie qui est chère à mon coeur. Vous y découvrirez des paysages magnifiques. Vous pourrez vous retrouver en contact avec la nature avec un grand N. Par ailleurs, tous ces pays ont une histoire riche et belle et très ancienne. Au niveau de la nourriture, c’est un pur voyage culinaire. Vous serez surpris par la variété des plats. Enfin, tous ces temples et cette recherche de l’harmonie entre l’homme et son environnement lorsque l’on cherche à aller en profondeur. J’ajouterai l’art et l’artisanat asiatique… une merveille. Vous serez surpris par la qualité de leurs réalisations. Enfin, les langues et écritures sont une des choses que j’adore le plus. Il est donc inutile de porter un jugement sur un peuple asiatique sans avoir tenté de comprendre sa langue. En effet, l’apprentissage de la langue en Asie est un incontournable pour comprendre le mode de pensée et de réflexion. Et ce dernier point est la subtilité de l’Asie qui me touche le plus.
EN Conclusion
Je réalise que je viens d’écrire une tonne d’informations et que je pourrais en dire encore. Cette petite parenthèse quelque peu personnelle pour vous partager ma passion pour l’Asie. Malgré sa longueur, cet article est important puisqu’il offre la possibilité de comprendre certaines des orientations que je prends sur cette plateforme. Je vous souhaite une belle journée !
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